Fermez les yeux et imaginez : une légère brise fait onduler le feuillage, les rayons du soleil filtrent à travers des cascades luxuriantes de fleurs, et l’air est empli du parfum subtil des herbes. Ce n’est pas un conte de fées, c’est votre jardin, mais avec une nouvelle dimension fascinante : la verticale ! Nous sommes habitués à voir le jardin au sol, mais si le moment était venu d’élever la beauté, de créer un véritable « jardin suspendu » ? Ce n’est pas juste une tendance à la mode, c’est une opportunité de transformer même le plus modeste des terrains, en lui ajoutant raffinement, volume et un charme incomparable. Oubliez les parterres ennuyeux, aujourd’hui nous allons créer de la magie, en utilisant l’espace à 100% !
Qu’est-ce qu’un jardin « suspendu » et pourquoi en avoir un dans sa maison de campagne ?
Un jardin suspendu est, en substance, toute composition de plantes qui n’est pas située au sol, mais à une certaine hauteur. Il peut s’agir de pots suspendus aux branches d’arbres ou d’une tonnelle, de parterres verticaux fixés aux murs, ou même de murs végétaux entiers créant des toiles vertes vivantes. Pourquoi aurions-nous besoin d’une telle merveille dans notre maison de campagne ? Les raisons sont nombreuses, et chacune mérite attention.
Premièrement, c’est l’optimisation de l’espace. Sur de petites parcelles, où chaque mètre carré compte, les structures suspendues permettent d’utiliser la dimension verticale. Au lieu d’occuper un espace précieux avec des parterres, nous créons de la beauté vers le haut, laissant de la place pour les potagers, un coin détente ou une aire de jeux pour enfants. Croyez mon expérience, c’est un véritable salut pour les maisons de campagne miniatures !
Deuxièmement, l’attrait esthétique. Les jardins suspendus confèrent au terrain une légèreté, une fluidité et une dynamique particulières. Imaginez à quel point les pétunias retombants ou les lobélias sont spectaculaires, créant des cascades de couleurs. Ou à quel point les conifères miniatures dans des pots suspendus sur la terrasse sont élégants. Cela ajoute à votre jardin ce fameux « effet waouh » qui le distingue des solutions standard.
Troisièmement, la création de zones uniques. Avec des structures suspendues, vous pouvez délimiter l’espace, par exemple, pour isoler un coin douillet pour prendre le thé ou créer un fond pittoresque pour un espace barbecue. Ils peuvent devenir un point focal près de l’entrée de la maison, décorer une tonnelle, une terrasse ou même simplement une clôture.
Quatrièmement, la facilité d’entretien. Certaines plantes, en particulier celles qui sont sujettes aux maladies ou attirent les parasites au contact du sol, se portent beaucoup mieux lorsqu’elles sont suspendues. De plus, l’arrosage et l’entretien deviennent souvent plus faciles, car il n’est pas nécessaire de se pencher.
Enfin, c’est un espace illimité pour la créativité. Le jardin suspendu est une plateforme idéale pour concrétiser les idées de design les plus audacieuses. Vous pouvez créer des compositions à partir de différentes plantes, les combiner avec des éléments décoratifs, expérimenter avec les formes et les matériaux. C’est votre toile personnelle, où au lieu de couleurs, il y a de la verdure et des fleurs.
Le jardin suspendu n’est pas une simple mode, mais une solution intelligente et belle pour toute maison de campagne, permettant de révéler pleinement le potentiel de la parcelle et de la rendre véritablement magique.
Types de jardins suspendus : des parterres verticaux aux murs végétaux

Le monde des jardins suspendus est étonnamment diversifié. Quand nous parlons d’embellissement vertical, nous pouvons envisager toute une gamme de solutions – des plus simples et accessibles aux plus complexes et permanentes. Examinons les principaux types pour que vous puissiez choisir ce qui vous convient le mieux.
1. Pots et contenants suspendus :
- Pots suspendus classiques : C’est probablement l’option la plus courante et la plus accessible. Ils existent dans une grande variété de formes, de tailles et de matériaux – céramique, plastique, métal, osier. Ils peuvent être accrochés à des consoles, des crochets, des supports spéciaux, aux branches d’arbres ou aux balustrades de balcon. Idéaux pour les plantes retombantes, les fleurs annuelles, les herbes aromatiques.
- Pots sur chaînes ou cordes : Similaires aux pots classiques, mais souvent d’un design plus simple. Il est important de choisir des chaînes ou des cordes solides, capables de supporter le poids de la terre humide et de la plante.
- Structures suspendues faites maison : Ici, la fantaisie est sans limite ! Vieilles arrosoirs, théières, seaux, même des chaussures – tout peut devenir une maison originale pour les plantes. L’essentiel est d’assurer des trous de drainage et une suspension solide.
2. Parterres verticaux et systèmes modulaires :
- Structures assemblées : Ce sont des systèmes prêts à l’emploi en plastique ou en métal, composés de plusieurs niveaux ou sections où les plantes sont plantées. Ils peuvent être autoportants ou fixés au mur. Pratiques pour créer des compositions végétales denses, par exemple, de fraises ou de salades.
- Jardins verticaux « pochettes » : Souvent fabriqués en tissu épais (comme du feutre) avec de nombreuses pochettes. Les plantes sont plantées directement dans ces pochettes. Ces systèmes sont parfaits pour décorer les murs, les clôtures, les balcons. L’entretien demande de la précaution pour ne pas mouiller le mur derrière la structure.
- Parterres sur palettes : Une vieille palette en bois, transformée en parterre vertical, est une solution économique et stylée. Elle peut être placée verticalement, le espace entre les planches étant rempli de terre et de plantes.
3. Murs végétaux (murs vivants) :
- Murs végétaux modulaires : Ce sont des structures plus complexes, nécessitant souvent un système d’irrigation. Ils sont composés de modules ou de panneaux dans lesquels les plantes sont plantées. Ils peuvent être intérieurs ou extérieurs. Ils créent un effet de tapis vert continu.
- Murs végétaux en rouleaux : Une option moins permanente, représentant un matériau avec des pochettes ou des alvéoles pour les plantes. Plus faciles à installer et à démonter.
- Éléments de murs végétaux : Parfois, on appelle mur végétal une simple disposition dense de pots ou de cache-pots suspendus, créant l’illusion d’une surface verte unifiée.
4. Compositions suspendues d’éléments volumineux :
- Caisses et paniers suspendus : De grandes caisses en bois ou des paniers tressés, suspendus à de solides chaînes ou câbles, peuvent servir de base à des mini-jardins avec plusieurs types de plantes.
- « Jardins volants » : Une technique inhabituelle où de grands contenants avec de la terre et des plantes sont suspendus à différentes hauteurs, créant l’illusion de flotter dans l’air. Nécessite une fixation très solide.
En choisissant le type de jardin suspendu, tenez compte de :
- La taille de votre terrain et l’espace disponible pour installer les structures.
- L’effet désiré – souhaitez-vous créer des taches de couleur vives, des cascades de verdure luxuriantes ou une composition géométrique stricte.
- Vos possibilités financières et votre disposition à effectuer des travaux d’installation complexes.
- Le type de plantes que vous prévoyez de cultiver.
N’ayez pas peur d’expérimenter ! Parfois, les solutions les plus inattendues s’avèrent les plus spectaculaires.
Choisir les bonnes plantes pour les structures suspendues : soleil, ombre et arrosage

Le cœur de tout jardin suspendu, ce sont bien sûr les plantes. De leur choix dépendra la luxuriante, la floraison abondante et la santé de votre chef-d’œuvre vertical. Il n’y a pas de conseils universels ici, car beaucoup dépend des conditions de votre terrain, mais il existe des principes clés que je suis toujours.
1. Tenir compte de l’éclairage :
- Endroits ensoleillés : Si votre jardin suspendu est exposé au soleil, choisissez des plantes résistantes à la sécheresse et aimant la lumière. Excellent choix :
- Pétunias (variétés retombantes) : Les véritables reines des pots suspendus ! Ils fleurissent abondamment tout l’été, créant des cascades éclatantes.
- Lobélia : Petites fleurs formant des nuages aériens bleus, violets ou blancs.
- Verveine : Peu exigeante, fleurit longtemps et de manière variée.
- Dichondra « Cascade d’argent » : Magnifique plante retombante aux feuilles argentées, créant des cascades époustouflantes.
- Succulentes : De nombreuses espèces de succulentes se portent bien au soleil et nécessitent un arrosage minimal.
- Capucine : Fleurs vives et feuilles rondes qui retombent joliment.
- Portulaca : Fleurs qui s’ouvrent au soleil, créant des tapis éclatants.
- Mi-ombre : Pour les endroits où le soleil n’est présent que le matin ou le soir, des cultures plus tolérantes à l’ombre conviendront :
- Fuchsia : Fleurs élégantes qui aiment la mi-ombre et l’humidité.
- Bégonia : Surtout les variétés retombantes, créant des cascades luxuriantes.
- Balsamine : Fleurissent abondamment, préfèrent la lumière diffuse.
- Pensées (Viola) : Jolies pour les compositions printanières et automnales.
- Hosta : Décoratif non par ses fleurs, mais par ses belles feuilles, pousse très bien à mi-ombre.
- Fougères : Créent une masse verte luxuriante, aiment l’humidité et l’ombre.
- Ombre : Si l’endroit est complètement sombre, le choix est limité, mais on peut y trouver des options intéressantes, le plus souvent des plantes à feuillage décoratif :
- Lierre : Liane persistante, très belle en pot.
- Coléus : Feuillage coloré aux teintes les plus diverses.
- Herbes décoratives (certaines espèces) : Par exemple, les laîches.
2. Tenir compte des spécificités de l’arrosage :
- Arrosage fréquent : Les plantes en pots suspendus se dessèchent plus rapidement qu’en pleine terre. Par conséquent, celles qui aiment l’humidité (fuchsias, bégonias, balsamines) nécessiteront un entretien plus attentif.
- Arrosage rare : Si vous ne pouvez pas consacrer beaucoup de temps à l’arrosage, choisissez des espèces résistantes à la sécheresse : succulentes, portulaca, verveine, capucine. Vous pouvez utiliser des additifs spéciaux rétenteurs d’eau dans le sol.
- Systèmes d’arrosage automatique : Pour les grands jardins suspendus ou si vous êtes souvent absent, il est conseillé d’envisager l’installation de systèmes d’irrigation goutte à goutte.
3. La taille et la forme du contenant :
- Profondeur : Pour les plantes à système racinaire développé (par exemple, certaines variétés de pétunias ou plantes buissonnantes), choisissez des pots plus profonds. Pour les annuelles retombantes et les herbes, des contenants peu profonds mais larges suffisent souvent.
- Volume : Plus le volume du pot est grand, plus la terre restera humide longtemps.
4. Combinaison de plantes :
- « Vedette » et « accompagnement » : Dans un même pot, vous pouvez combiner une plante retombante spectaculaire (« vedette ») avec plusieurs plantes plus petites ou dressées (pour créer du volume).
- Contraste de textures et de couleurs : Jouez sur la combinaison de différentes formes de feuilles (découpées, rondes, lisses) et de teintes.
- Style unifié : Parfois, il est préférable de créer une composition à partir de plantes du même type, mais de couleurs ou de tailles différentes, pour obtenir une harmonie maximale.
5. Adaptation au vent :
- Plantes stables : Si l’endroit est venteux, choisissez des plantes aux tiges solides et aux feuilles pas trop grandes et denses. Évitez les fleurs délicates et fragiles.
- Variétés naines : Elles souffrent moins du vent.
N’oubliez pas que même les plus belles plantes nécessitent des soins. Choisissez-les en fonction de vos capacités et des conditions, et votre jardin suspendu vous ravira par sa beauté !
Matériaux pour jardin suspendu : des pots en plastique aux caisses en bois

Le choix des matériaux pour un jardin suspendu n’est pas seulement une question d’esthétique, mais aussi de praticité, de durabilité et, bien sûr, de budget. Aujourd’hui, le marché offre une multitude d’options, et chacune a ses avantages et ses inconvénients. J’essaie toujours d’aborder le choix des matériaux de manière globale, en pensant non seulement à la beauté, mais aussi à la façon dont la structure vous servira pendant de nombreuses années.
1. Plastique :
- Avantages :
- Légèreté : Les pots et contenants en plastique sont très légers, ce qui facilite leur suspension et leur déplacement.
- Durabilité : Ne rouillent pas, ne pourrissent pas, résistent aux changements de température et à l’humidité.
- Variété : Un choix énorme de formes, de couleurs et de tailles. Imitent souvent la céramique, le métal ou même le bois.
- Prix : Généralement les plus abordables.
- Inconvénients :
- Esthétique : Le plastique bon marché peut paraître peu attrayant, il décolore rapidement au soleil.
- Fragilité : Certains types de plastique peuvent se fissurer par temps de gel.
- Écologie : Tous les plastiques ne sont pas sans danger pour l’environnement.
2. Céramique et terre cuite :
- Avantages :
- Esthétique : Toujours nobles et stylées, elles confèrent au jardin un charme classique.
- Perméabilité à l’air : Les pots en terre permettent aux racines de « respirer ».
- Écologie : Matériau naturel.
- Inconvénients :
- Fragilité : La céramique se casse facilement.
- Poids : Lourds, nécessitent une fixation très solide.
- Prix : Généralement plus chers que le plastique.
- Résistance au gel : La plupart des pots en céramique ne supportent pas l’hiver en extérieur, il faut les rentrer.
3. Métal (forgé, galvanisé) :
- Avantages :
- Solidité et durabilité : Surtout les éléments forgés sont très spectaculaires et durent des décennies.
- Style : Les supports, consoles, paniers forgés sont de véritables œuvres d’art.
- Récipients galvanisés : Pratiques, ne sont pas sujets à la corrosion.
- Inconvénients :
- Prix : Les articles forgés sont un plaisir coûteux.
- Poids : Lourds.
- Chauffage : Le métal chauffe beaucoup au soleil, ce qui peut endommager les racines des plantes. Nécessite une isolation supplémentaire ou le choix de plantes résistantes à la chaleur.
- Rouille : Le métal ordinaire sans revêtement est sujet à la corrosion.
4. Bois :
- Avantages :
- Naturel et écologique : Crée une sensation de confort et d’union avec la nature.
- Décoratif : Les caisses en bois, les tonneaux, les étagères ont un aspect très naturel et stylé.
- Possibilité de bricolage : Facile à faire soi-même à partir de planches, de palettes, de branches.
- Inconvénients :
- Peu durable : Le bois est sujet à la pourriture, à l’humidité et aux insectes. Nécessite un traitement régulier avec des produits de protection (antiseptiques, vernis, peintures).
- Poids : Dépend de l’essence de bois et de la taille de la structure.
- Nécessite de l’entretien : Renouvellement périodique du revêtement protecteur.
5. Matériaux tressés (rotin, osier, jute) :
- Avantages :
- Légèreté et aérien : Créent des compositions très délicates et élégantes.
- Aspect naturel : S’intègrent parfaitement dans n’importe quel style de jardin.
- Perméabilité à l’air : Les racines des plantes ont accès à l’air.
- Inconvénients :
- Peu durable : Surtout les matériaux naturels se dégradent rapidement sous l’action de l’humidité et du soleil. Le rotin artificiel est plus durable.
- Nécessitent une protection : Souvent, à l’intérieur des paniers tressés, on fait une doublure en film ou autre matériau pour que la terre ne s’échappe pas et que l’humidité ne détruise pas le tressage.
- Prix : Les articles tressés de qualité peuvent être coûteux.
6. Autres matériaux inhabituels :
- Bouteilles et bocaux en verre : Peuvent être utilisés pour créer des terrariums ou comme éléments décoratifs.
- Vieux pneus de voiture : Peints et suspendus, ils peuvent devenir des pots originaux.
- Structures en treillis : Treillis métalliques ou en plastique, à partir desquels on forme des paniers volumineux.
Conseils pour le choix :
- Fixation : Assurez-vous que le matériau choisi et la structure de suspension supporteront le poids de la terre humide et de la plante elle-même, ainsi que la charge du vent.
- Drainage : Tout contenant doit avoir des trous de drainage pour évacuer l’excès d’eau.
- Combinaison : N’ayez pas peur de combiner différents matériaux. Par exemple, des consoles forgées et des pots en plastique simples, ou une caisse en bois avec des éléments métalliques.
- Correspondance au style : Choisissez des matériaux qui s’harmonisent avec le style général de votre jardin et de votre maison.
N’oubliez pas que les constructions faites maison à partir de matériaux de récupération sont souvent les plus organiques et les plus chaleureuses. N’ayez pas peur d’expérimenter et de donner une seconde vie aux vieilles choses !
Comment créer un jardin suspendu soi-même : un guide étape par étape pour débutants

Créer un jardin suspendu soi-même est une activité passionnante qui procure une grande satisfaction. Je me souviens de la première fois que j’ai fait un pot suspendu à partir d’un vieil arrosoir – ce fut toute une aventure ! Aujourd’hui, je vais partager avec vous une idée simple mais très efficace : un pot suspendu à partir d’une caisse en bois. C’est accessible, stylé et permet de créer un véritable mini-jardin.
Étape 1 : Préparation des matériaux et outils
Ce dont nous aurons besoin :
- Caisse en bois : Une petite caisse, par exemple de fruits ou de légumes. Vous pouvez en acheter une prête à l’emploi ou en fabriquer une vous-même à partir de planches. Il est important que le bois soit suffisamment solide.
- Fixations : Quatre anneaux solides avec vis ou crochets, ou des crochets robustes.
- Chaînes ou corde solide : La longueur dépend de l’endroit où vous prévoyez de suspendre la caisse.
- Film plastique ou géotextile : Pour protéger le bois de l’humidité et empêcher la terre de s’échapper.
- Matériau de drainage : Billes d’argile expansée, gravier, briques cassées.
- Terreau : Adapté aux plantes que vous avez choisies.
- Plantes : Celles que nous avons discutées dans la section précédente.
- Outils : Perceuse-visseuse (ou tournevis), ciseaux, éventuellement papier de verre pour le traitement du bois.
Étape 2 : Préparation de la caisse
- Traitement du bois (facultatif) : Si la caisse est neuve, vous pouvez la vieillir un peu avec du papier de verre ou une teinture. Une vieille caisse peut être vernie ou peinte pour prolonger sa durée de vie.
- Renforcement (si nécessaire) : Si la caisse semble fragile, vous pouvez renforcer les coins avec des vis.
- Fixation des anneaux : Sur chacune des quatre parois de la caisse, près du bord supérieur, vissez ou enfoncez un anneau. Disposez-les symétriquement pour une suspension équilibrée.
Étape 3 : Étanchéité
- Revêtement intérieur : Tapissez le fond et les parois intérieures de la caisse avec du film plastique ou du géotextile. Fixez soigneusement le matériau pour qu’il ne glisse pas. Les bords du film peuvent être repliés et fixés avec une agrafeuse ou de petits clous. L’objectif principal est de protéger le bois du contact constant avec la terre humide.
- Trous de drainage : Dans le film au fond de la caisse, percez quelques petits trous pour évacuer l’excès d’eau.
Étape 4 : Remplissage de la caisse
- Couche de drainage : Au fond de la caisse, ajoutez une couche de drainage (billes d’argile expansée, gravier) d’une épaisseur de 2-3 cm. Cela empêchera l’eau de stagner aux racines.
- Terreau : Remplissez la caisse avec le terreau préparé, sans atteindre le bord supérieur de 2-3 cm.
Étape 5 : Plantation des plantes
- Composition : Disposez les plantes dans la caisse en tenant compte de leur croissance et de leur tendance à retomber. Généralement, on plante au centre une plante plus haute ou on laisse de la place pour elle, et sur les bords, des variétés retombantes.
- Plantation : Plantez délicatement les plantes, en essayant de ne pas endommager les racines. Après la plantation, tassez légèrement la terre.
- Arrosage : Arrosez abondamment les plantes après la plantation.
Étape 6 : Suspension
- Fixation des chaînes/cordes : Passez les chaînes ou les cordes à travers les anneaux de la caisse. Rassemblez-les en haut et fixez-les à un crochet solide, une poutre ou un support spécial. Assurez-vous que la caisse est suspendue droit et solidement.
- Vérification : Balancez doucement la structure pour vérifier sa solidité.
Autres idées de bricolage :
- Pot à partir d’un vieil arrosoir : Percez des trous de drainage au fond, fixez des anneaux ou des crochets sur les côtés et suspendez.
- Parterre vertical à partir d’une bouteille en plastique : Coupez une grande bouteille horizontalement ou verticalement, percez des trous de drainage, attachez des cordes et suspendez.
- Boule de fleurs en fibre de coco : Boules prêtes à l’emploi qu’il faut remplir de terreau et planter. Légères et très spectaculaires.
Le plus important est de ne pas avoir peur d’essayer ! Même si la première tentative n’est pas parfaite, vous acquerrez une expérience précieuse et, très probablement, un beau résultat qui vous ravira, vous et vos invités.
Placement des jardins suspendus : où ils sont les plus beaux et comment les fixer

Le bon placement d’un jardin suspendu est la moitié du succès. Même les plus belles plantes et les pots les plus raffinés n’auront pas l’aspect souhaité s’ils sont accrochés « n’importe comment ». Il faut tenir compte non seulement de l’esthétique, mais aussi de la praticité, de la sécurité et des spécificités des plantes. Croyez mon expérience, un emplacement judicieux peut transformer complètement votre terrain !
1. Où placer au mieux les jardins suspendus ?
- Zone d’entrée : Des pots suspendus de chaque côté de la porte d’entrée créent une atmosphère accueillante et décorent l’entrée principale.
- Tonnelle ou véranda : Suspendus au plafond ou aux poutres, ils créent une atmosphère cosy, de l’ombre et ajoutent de la verdure verticale dans la zone de détente. Idéal pour les plantes aimant la mi-ombre.
- Terrasse : Ils décoreront les balustrades, les poteaux ou l’auvent, ajoutant des couleurs et de la vie.
- Arbres : Les vieux arbres aux branches étendues sont une excellente base pour les pots suspendus. Cela donne au jardin un aspect féerique.
- Balcons et loggias : Particulièrement pertinent pour les citadins, mais même dans une maison de campagne, les balcons peuvent être transformés en coins fleuris.
- Clôtures et barrières : Les parterres verticaux ou les pots fixés à la clôture peuvent en masquer les défauts ou, au contraire, en devenir la principale décoration.
- Murs de la maison ou des dépendances : Les murs végétaux, les systèmes modulaires ou simplement quelques pots suspendus peuvent animer des murs nus.
- Zones de détente : Les structures suspendues aideront à créer des « coins verts » cosy, à ajouter de l’intimité.
2. Facteurs importants lors du choix de l’emplacement :
- Éclairage : Tenez compte des besoins des plantes (soleil, mi-ombre, ombre). Vous ne pouvez pas placer un pétunia aimant le soleil dans une ombre profonde, sinon il ne fleurira pas.
- Protection contre le vent : De fortes rafales de vent peuvent endommager les plantes et même arracher les structures suspendues. Choisissez des endroits où il y a une protection naturelle (par exemple, près du mur de la maison, sous un auvent), ou utilisez des plantes plus résistantes et une fixation solide.
- Accessibilité pour l’entretien : L’endroit doit être facilement accessible pour l’arrosage, la fertilisation, la taille et autres procédures. Ne suspendez pas trop haut si vous n’avez pas l’intention d’utiliser une échelle.
- Visibilité : Placez les jardins suspendus de manière à ce qu’ils soient bien visibles et créent l’effet souhaité. Ils doivent s’harmoniser avec le paysage général.
- Sécurité : Assurez-vous que les structures sont solidement fixées et ne présentent pas de danger pour les personnes et les animaux, surtout si elles sont situées au-dessus des passages ou des zones de détente.
3. Comment fixer solidement un jardin suspendu ?
C’est peut-être le point le plus crucial. La fiabilité de la fixation est la clé de votre sécurité et de la préservation des plantes.
- Choix du point de fixation :
- Crochets et consoles : L’option la plus courante. Pour suspendre des pots aux murs de la maison, de la tonnelle, de la véranda. Choisissez des consoles métalliques solides, conçues pour supporter un poids important. Elles doivent être fixées sur des structures porteuses (poutres, murs) à l’aide de chevilles ou de vis solides.
- Poutres et planchers : Une option solide pour suspendre au plafond d’une tonnelle, d’un auvent, d’une véranda. Vous pouvez utiliser des crochets de suspension spéciaux.
- Branches d’arbres : Si vous suspendez des pots à un arbre, choisissez des branches solides et épaisses. Enroulez la corde ou la chaîne autour de la branche à travers une protection (par exemple, un morceau de caoutchouc ou de tissu) pour ne pas endommager l’écorce. Ne suspendez pas de structures trop lourdes à de jeunes arbres.
- Supports et arches : Des supports de jardin spéciaux ou des arches décoratives peuvent avoir des fixations intégrées ou permettre l’installation de crochets.
- Clôtures : Pour les structures légères, vous pouvez utiliser des pinces ou des crochets spéciaux qui s’accrochent au bord supérieur de la clôture. Pour les plus lourdes, percez des trous et fixez des consoles.
- Matériaux de fixation :
- Crochets et consoles métalliques : Choisissez des modèles galvanisés ou forgés, conçus pour la charge correspondante.
- Chaînes : Solides, de préférence galvanisées ou inoxydables.
- Cordes et câbles : Utilisez des cordes synthétiques solides (nylon, polypropylène) ou des câbles métalliques. Évitez les matériaux naturels (coton, jute), ils pourrissent rapidement et perdent de leur résistance.
- Chevilles, vis : Choisissez en fonction du matériau du mur (béton, brique, bois).
- Calcul de la charge :
- Poids de la terre : La terre humide est très lourde. Tenez-en compte lors du choix des fixations.
- Poids du pot et des plantes : Plus le contenant est grand, plus il est lourd.
- Poids de l’eau : Après l’arrosage, le poids de la structure augmente.
- Charge du vent : Le temps venteux crée une charge supplémentaire.
Recommandations générales :
- Marge de sécurité : Choisissez toujours des fixations avec une marge de sécurité. Mieux vaut prévenir.
- Vérification régulière : Inspectez périodiquement les fixations, surtout après des vents forts ou des pluies.
- Utilisation de plusieurs points de fixation : Pour les structures grandes et lourdes (par exemple, les murs végétaux ou les grandes caisses), utilisez plusieurs points de fixation pour répartir la charge uniformément.
Un placement judicieusement pensé et une fixation fiable garantiront que votre jardin suspendu sera non seulement un élément beau, mais aussi sûr de votre décor de maison de campagne.
Entretien du jardin suspendu : arrosage, fertilisation et protection contre les parasites

Les jardins suspendus, malgré toute leur beauté, nécessitent un peu plus d’attention que les plantes qui poussent en pleine terre. Cela est dû principalement au volume limité de terre et à son dessèchement rapide. Mais ne vous inquiétez pas ! Un entretien judicieux n’est pas compliqué, et le résultat en vaut la peine. Permettez-moi de partager avec vous mes secrets qui aideront votre merveille verticale à prospérer.
1. Arrosage : La reine de toutes les procédures
- Fréquence : La règle la plus importante est la régularité. Par temps chaud, surtout au soleil, les pots suspendus peuvent nécessiter un arrosage quotidien, voire deux fois par jour. Par temps frais – une fois tous les 2-3 jours.
- Comment déterminer le besoin d’arrosage ?
- Vérification du sol : Touchez la terre avec votre doigt à une profondeur de 2-3 cm. Si elle est sèche, il est temps d’arroser.
- Poids du pot : Avec le temps, vous apprendrez à déterminer par le poids si le pot a besoin d’être arrosé. La terre sèche est beaucoup plus légère que la terre humide.
- État des plantes : Les signes de flétrissement des feuilles sont un signal évident. Mais il vaut mieux ne pas en arriver là.
- Technique d’arrosage :
- Abondamment, mais pas excessivement : Versez de l’eau jusqu’à ce qu’elle commence à s’écouler par les trous de drainage. Cela signifie que toute la motte de terre est imprégnée d’humidité.
- Éviter la stagnation de l’eau : Assurez-vous que l’excès d’eau s’écoule librement. Si le pot est dans un soucoupe décorative, videz l’eau après 15-20 minutes.
- Moment de l’arrosage : Le meilleur moment est tôt le matin ou le soir, lorsque le soleil n’est pas trop intense. Cela aidera à éviter les brûlures des feuilles et réduira l’évaporation.
- Utiliser de l’eau décantée : L’eau froide du robinet peut provoquer un stress chez les plantes.
- Cas particuliers :
- Douche : Il est périodiquement utile de pulvériser les plantes avec de l’eau, surtout par temps chaud et sec. Cela élimine la poussière et humidifie les feuilles.
- Systèmes d’arrosage automatique : Si vous êtes souvent absent ou si vous souhaitez simplifier au maximum l’entretien, envisagez l’installation d’un arrosage goutte à goutte.
2. Fertilisation : Nutrition pour une floraison luxuriante
- Pourquoi est-ce important ? Le volume limité de terre s’épuise rapidement. Des fertilisations régulières sont nécessaires pour une floraison abondante et une croissance saine.
- Avec quoi fertiliser ?
- Engrais complexes : Utilisez des engrais liquides complexes pour plantes à fleurs. Ils contiennent tous les macro et micro-éléments nécessaires.
- Engrais pour plantes spécifiques : Il existe des formulations spécialisées pour les pétunias, les fuchsias, les bégonias.
- Engrais organiques : Purin de vache ou de volaille (dilué !), lombricompost.
- À quelle fréquence ?
- Pendant la période de croissance active et de floraison (printemps-été) : Toutes les 1-2 semaines, en suivant les instructions sur l’emballage de l’engrais.
- Ne fertilisez pas une plante malade ou affaiblie.
- Ne sur-fertilisez pas ! Il vaut mieux sous-fertiliser que sur-fertiliser. Un excès d’engrais peut nuire.
3. Lutte contre les parasites et les maladies
- La prévention est le meilleur remède :
- Inspection régulière : Inspectez attentivement les plantes (surtout le dessous des feuilles) pour détecter la présence de pucerons, d’acariens, de mouches blanches.
- Propreté : Retirez les feuilles et les fleurs séchées pour prévenir le développement de maladies fongiques.
- Arrosage correct : Évitez à la fois le dessèchement et l’excès d’humidité – les deux états affaiblissent la plante.
- Bonne circulation de l’air : Ne pas trop espacer les plantations.
- Lutte :
- Remèdes maison : Solution savonneuse, infusion d’ail ou de pelures d’oignon – souvent efficaces contre les pucerons et les acariens aux stades précoces.
- Insecticides biologiques : Préparations sans danger pour l’homme et l’environnement à base de bactéries ou de champignons.
- Insecticides chimiques : À utiliser en dernier recours, strictement selon les instructions et avec des gants, de préférence le soir.
4. Taille et formation
- Pincement : Les jeunes pousses des plantes retombantes sont pincées pour stimuler la ramification et former une cascade luxuriante.
- Taille sanitaire : Suppression des branches et feuilles sèches, abîmées, malades.
- Suppression des inflorescences fanées : Stimule la formation de nouveaux boutons et prolonge la floraison.
5. Entretien hivernal (pour les plantes vivaces)
- Transfert à l’intérieur : Les plantes vivaces aimant la chaleur (fuchsias, pélargoniums) doivent être rentrées en hiver dans un local frais et lumineux (serre, balcon isolé, cave). Réduire l’arrosage et arrêter les fertilisations.
- Paillage : Certaines plantes résistantes au gel peuvent être laissées dehors en hiver, en isolant le pot ou en le couvrant.
L’entretien d’un jardin suspendu n’est pas une corvée, mais un rituel agréable qui vous permet d’être plus proche de la nature et de créer de la beauté de vos propres mains. Un peu d’attention, et vos compositions verticales vous raviront par leur splendeur !
Erreurs fréquentes lors de la création et de l’entretien d’un jardin suspendu : comment éviter les déceptions

La création d’un jardin suspendu est un processus au cours duquel, comme dans toute création, des erreurs sont possibles. Mais les connaître vous aidera à les éviter et à obtenir un maximum de plaisir du résultat. J’ai moi-même trébuché sur des obstacles, mais l’expérience est le meilleur professeur. Examinons les écueils les plus courants pour que votre oasis « suspendue » vous ravisse et ne vous attriste pas.
1. Mauvais choix de l’emplacement :
- Erreur : Choisir un emplacement sans tenir compte des besoins des plantes en lumière. Par exemple, planter un pétunia aimant le soleil dans une ombre profonde ou une fougère tolérante à l’ombre en plein soleil.
- Conséquences : Mauvaise floraison, étiolement des tiges, brûlures des feuilles, dessèchement.
- Comment éviter : Étudiez attentivement les exigences des plantes choisies en matière d’éclairage et trouvez-leur un emplacement approprié. N’oubliez pas que l’intensité lumineuse change au cours de la journée et de la saison.
2. Fixation non fiable :
- Erreur : Utilisation de cordes fragiles, de crochets rouillés, fixation incorrecte au mur ou à l’arbre.
- Conséquences : Chute du pot, blessures, mort des plantes.
- Comment éviter : Choisissez toujours des fixations avec une grande marge de sécurité. Utilisez uniquement des matériaux fiables (crochets galvanisés, câbles, chevilles). Lors de la fixation aux arbres, utilisez des protections pour ne pas endommager l’écorce. Vérifiez périodiquement l’état des fixations.
3. Dessèchement ou excès d’humidité du sol :
- Erreur :
- Dessèchement : Arrosage rare, volume de pot trop petit, temps chaud.
- Excès d’humidité : Arrosage trop fréquent, absence de trous de drainage, stagnation de l’eau dans la soucoupe.
- Conséquences :
- Dessèchement : Flétrissement, brûlures des feuilles, chute des boutons et des fleurs, mort de la plante.
- Excès d’humidité : Pourriture des racines, développement de maladies fongiques, jaunissement des feuilles.
- Comment éviter : Vérifiez régulièrement l’humidité du sol. Arrosez abondamment, mais laissez la couche supérieure sécher entre les arrosages. Assurez-vous de la présence de trous de drainage.
4. Mauvais choix des plantes :
- Erreur :
- Incompatibilité : Plantation de plantes aux exigences différentes en matière de lumière, d’humidité et de nutrition dans le même pot.
- Taille trop importante : Choix de plantes qui deviendront trop grandes pour le contenant choisi.
- Forme de croissance inappropriée : Plantation de plantes dressées là où une cascade est souhaitée.
- Conséquences : Les plantes s’inhibent mutuellement, la composition semble désordonnée, l’aspect général est affecté.
- Comment éviter : Planifiez la composition à l’avance. Étudiez les caractéristiques des plantes. Combinez une « vedette » (plante retombante spectaculaire) avec un « remplissage » (espèces plus compactes ou dressées).
5. Ignorer les fertilisations :
- Erreur : Se fier uniquement aux nutriments initialement présents dans le sol.
- Conséquences : Feuilles pâles, floraison médiocre, affaiblissement des plantes.
- Comment éviter : Pendant la période de croissance active et de floraison, fertilisez régulièrement (toutes les 1-2 semaines) avec des engrais liquides.
6. Absence de taille et de formation :
- Erreur : Laisser les plantes pousser sans contrôle, ne pas retirer les parties desséchées.
- Conséquences : Perte de décorativité, encombrement, maladies.
- Comment éviter : Pincez régulièrement les jeunes pousses pour une meilleure ramification, retirez les inflorescences fanées et les feuilles desséchées.
7. Utilisation d’un terreau de mauvaise qualité :
- Erreur : Utilisation de terre de jardin trop dense, qui se compacte rapidement et laisse mal passer l’air et l’eau.
- Conséquences : Développement difficile des racines, stagnation de l’humidité, maladies.
- Comment éviter : Utilisez des mélanges de terreau légers, nutritifs et bien drainés, destinés à la culture en conteneur. Vous pouvez ajouter de la perlite ou de la vermiculite pour améliorer la structure.
8. Négligence de l’entretien hivernal (pour les plantes vivaces) :
- Erreur : Laisser les plantes vivaces aimant la chaleur hiverner à l’extérieur ou ne pas leur fournir les soins appropriés pendant la période de repos.
- Conséquences : Mort de la plante.
- Comment éviter : Prévoyez à l’avance un lieu d’hivernage pour les plantes vivaces. Rentrez-les à l’intérieur, réduisez l’arrosage et les fertilisations.
Le jardin suspendu est une merveilleuse opportunité d’exprimer votre créativité et de décorer votre maison de campagne. L’essentiel est de l’aborder avec amour, attention et savoir-faire. N’ayez pas peur d’apprendre de vos erreurs, car ce sont elles qui nous rendent plus expérimentés et plus sages !
